Dédale
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Entre vents et marées
Un sentier s’est créé.
Tu n’sais rien de moi,
 Je n’sais rien de toi.

Une condition pour l‘emprunter
Pourquoi ta main,
Dans cette fin assumée ?
“Ne plus jamais reculer
Sinon
Mort assurée”
J’aimerais,
Mais…
Aucune excuse
Que des remords.
Même figée,
Il faut avancer.

Okay, 
S’il le faut.
(L’écho d’une longue marche)


Une balade aride
Où,
D’un simple pas arrière
La mort.

N’ayez crainte!

Ceux précédents mes pas  
Tiennent mes mains
Avec douceur.


Au loin, 
Quelque chose brille.

Dédale - Conception sonore - 2024

La chaleur des lucioles
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Mon corps sanglote,
Mes mains crient,
Mes yeux s'assèchent.

Toucher l’fond,
Est-ce normalement si long?


Tête contre jambes,
Mains contre moi,
Vais-je cesser de ressentir le froid ?

Une vérité,
Une décision,
Mais l’enveloppe ne s'empêche pas d’trembler.


Bonne chose
Ou pas
Il me reste juste ça.

Tchuuut
Tchuuut
Tchuuut

À la dérive
Ma conscience bourdonne
Suis-je le seul ?


Mes paupières s’agitent,
Mes joues rougissent,
Le jour se lève?

Hier, 
lucioles.

Aujourd’hui,
L’un à l’autre
 Yeux scotchés.

Toute la vérité d’un regard fixe
 …
C’est éblouissant

La chaleur des lucioles - Conception sonore - 2024

C’est
Creux
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J’veux mourir,
Mais j’pense que
J’peux pas…
Dans ce cas là,
J’fais quoi ?
Retiens ton souffle.
Si le navire a échoué
Pis que j’suis en train d’me nayer !?
Retiens ton souffle.
À contre sens, 
Les vagues dans face,
C’est comme difficile de flotter…
Retiens ton souffle.
Droite, gauche
Gauche, gauche, droite
Le courant m’jette où est-ce qui veut!
Retiens ton souffle. 
Bouchée d’air…

C’est trop tough pour sque c’est,
Vous trouvez pas ?

Perso, 
J’me laisse couler
…  
Bloup. 
Qui aurait su que,
Sombrer serait si pénible ?
Bloup Bloup.
De haut en bas, 
Les tréfonds m’appellent.
Bloup Bloup Bloup.
Les paupières grandes ouvertes,
Mes yeux s’éteignent.
Bloup
C’est relaxant…
Blou…
Le poids du monde me quitte, 
Stu bizarre que…
Bl…
J’aime…
B…
Ça.

C’est creux - Conception sonore - 2024

Je souhaite tant de choses
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J’aimerais que mes larmes se lisent sur ton visage
Que le temps ne cesse de fondre
Que la vie s’effondre.

Je suis qu’humain
J’ai pas le droit au pardon.

J’ai juste l’droit d’essayer.
De tomber
D’me relever
Pis d’réessayer.

Face-plane dans garnottes.

Spas facile la vie
Pis la vérité c’est que…
Spas plus facile la mort.

Bon bin…
J’reste.

En souhaitant,
Le pire pour moi
Et le meilleur pour toi.

Adieu
Envoyé il y a 15 min
Écrire à...
Le début dl'a fin
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J’me lève et je me dis que c’était la bonne décision,
J’me couche et je me dis que c’était la bonne décision.

Mais là, d’un coup, le mal me prend.
Main à la gorge,
Mon corps se crispe
Et ma bouche à un goût salin.

J’enfoui mes yeux dans l’obscurité.
C’est réconfortant, mais de courte durée,
Puisque même les valves fermées le déluge continu.

Mon corps se tord aux images de notre première rencontre,
Mon cœur se serre aux souvenirs de notre premier
baiser,
Je cherche à respirer, mais ma bouche est aussi amère qu’un océan de sperme.

Je m’étouffe pis
J’me retourne
Pour vomir nos souvenirs.

Criss sur d’la carpette.
Le passé est tâché et le futur prend feu,
J’dois me résoudre à ne pas crier.

J’me retourne sur le lit,
J’me referme les yeux pis
J’me dis que c’était la bonne décision.

Je suis geôlier de ma propre prison.
Dans le noir
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15 cent milles dans l’noir,
Tel un zombie,
J’me pavane.

Où est la sortie ?

Pour savoir où j’vais,
J’devrais savoir qui j’suis.

J’y pense et déjà
Ma main s’élance.

Des fois doux
Des fois rugueux
La chaleur monte.

P’tit cri vif
Ma main semble avoir glissé,
Jusqu’à ma raison.

Tête contre terre,
Rien ne m’arrête.

Complètement mouillée
Mon corps se ramolli.

Un cri et plus rien.
J’ouvre les yeux
Et l’ombre d’une lumière m’éblouit

Main gluante et à genoux
Qu’ai-je fait de mal ?
À toutes ces histoires incongrues
Autant celles qui finissent bien que celles qui finissent mal
Je vous dis salut

Si vous me le permettez
J’aimerais vous raconter notre voyage sur Mars

La rivière coulait
Le soleil se couchait
Mais nous
Nous étions figés dans l’brouillard

Notre seule option
La fuite

Pieds sur l’accélérateur
Du Céline dans l’tapis
Nous sommes partis nous réfugier
Là où la main de l’homme n’a jamais mis le pieds

Une fausse accalmie
Puisqu’à peine arrivé
Le temps ne cesse de se figer
Et le brouillard de se rapprocher
Que faire ?

Immensément petit
Nous regardons la brume consumer la terre
Pieds nus
Nous sommes enfin prêts à se mouiller

Impossible de voir devant
Impossible de voir derrière
Dans le brouillard
Nous errons

Peut-être qu’à un moment
Le soleil va se montrer?
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